Du 7 au 11 juin: en route pour l'alimentation durable...

En ce dernier mois d’année scolaire, le SIVURESC met à l’honneur l’alimentation durable au sein des repas servis du 7 au 11 juin 2010.

Le constat est sans appel : on a très longtemps géré notre planète Terre sans faire attention à son très fragile équilibre, mettant ainsi en danger notre propre survie. Une prise de conscience individuelle et collective est en cours pour poursuivre un développement et une utilisation de ses richesses en tenant compte des besoins d’aujourd’hui sans mettre en péril ceux des générations futures. C'est ce qu'on appelle le développement durable, qui cherche à associer bonne gestion économique, progrès social et protection de l’environnement.

Cette prise de conscience est également valable dans les choix de notre alimentation pour tenter de répondre à la lourde question : "comment nourrir 6,8 milliards d'hommes et bientôt 9, sans épuiser nos ressources, empoisonner nos terres et aggraver les inégalités ?". Manger de tout en toute saison, à profusion, manger trop de viande, ont de lourdes répercussions aujourd’hui sur la nature : eaux polluées, biodiversité menacée, réchauffement climatique et avec toujours plus de pauvreté dans le monde ! Tout au long de cette semaine du développement durable, nous avons essayé de concilier trois des principales pistes en faveur d’une alimentation durable. Ainsi seront proposés des aliments issus de l’agriculture biologique, du commerce équitable (déjà à l’honneur dans les fruits de nos menus de mai) et de l’approvisionnement local, en agriculture raisonnée.
visualisez et consultez les menus affiche semaine durable

Quelques pistes d’alimentation durable :

Consommer des fruits et légumes de saison, qui idéalement n’ont poussé pas très loin de chez nous.
Rendre l’agriculture plus durable en privilégiant l’agriculture biologique.
Elle n’utilise ni pesticide, ni engrais chimiques, ni OGM, respecte la biodiversité,...
Favoriser le commerce équitable.
C’est une forme de commerce qui s’engage à payer les producteurs les plus défavorisés, des pays de l’hémisphère Sud, à un prix juste et garanti.

Mais c’est bien tout au long de l’année que nous veillerons à privilégier ces pistes, dans la mesure de nos opportunités, nos moyens et selon les volontés et choix de nos 2 communes.